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EGLISE (ekklèsia : assemblée)

Corps du Christ   – Peuple de Dieu - Temple de l’Esprit

 

EGLISE Lumen gentium

 

L’Eglise étant, dans le Christ, en quelque sorte le sacrement, c’est-à-dire à la fois le signe et le moyen de l’union intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain, elle se propose de préciser davantage, pour ses fidèles et pour le monde entier, en se rattachant à l’enseignement des précédents Conciles, sa propre nature et sa mission universelle. A ce devoir qui est celui de l’Eglise, les conditions présentes ajoutent une nouvelle urgence : il faut en effet que tous les hommes, désormais plus étroitement unis entre eux par les liens sociaux, techniques, culturels, réalisent également leur pleine unité dans le Christ

Conciles œcuménique Vatican II - Constitution Lumen gentium §1

à lire : Benoît XVI : l’interprétation de Vatican II

EGLISE Gaudium et Spes

 

Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes  de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. Leur communauté, en effet, s’édifie avec des hommes, rassemblés dans le Christ, conduits par l’Esprit-Saint dans leur marche vers le Royaume du Père, et porteurs d’un message de salut qu’il leur faut proposer à tous. La communauté des chrétiens se reconnaît donc réellement et intimement solidaire du genre humain et de son histoire.

Concile œcuménique Vatican II  - Constitution Gaudium et Spes §1

à lire : Le salut de tous les hommes

 

L’Eglise

ACTES DU II° CONCILE DU VATICAN

«Je serai le Sauveur de mon PeuPle»

 

Le Père éternel, par le mystérieux dessein parfaitement libre de sa sagesse et de sa bonté, a créé le monde entier et décidé d'élever les hommes à la participation de sa vie divine. Après leur chute en la personne d'Adam, il ne les a pas abandonnés ; il n'a pas cessé de leur fournir les secours nécessaires à leur salut, dans la perspective du Christ rédempteur qui est I'image du Dieu invisible, le premier-né avant toute créature. Tous ceux qu'il a choisis, le Père, avant tous les siècles, les a connus par avance, les a destinés à être I'image de son Fils, pour faire de ce Fils l'aîné d'une multitude de frères.

 

Et tous ceux qui croient au Christ, il a décidé de les convoquer pour former la sainte Eglise. Celle-ci, annoncée par des préfigurations dès l'origine du monde, avait été merveilleusement préparée dans l'histoire du peuple d'Israël et dans l'ancienne Alliance. Elle a été  fondée aux derniers temps, elle s'est manifestée par I'effusion du Saint-Esprit et, à la fin des siècles, elle trouvera sa consommation dans la gloire. Alors, comme l'ont enseigné ' les Pères, tous les justes depuis Adam, « depuis Abel le juste jusqu'au dernier élu », seront rassemblés auprès du Père dans l'Eglise universelle.

 

Les hommes qui n'ont pas encore accueilli l'Évangile se ''trouvent rattachés au peuple de Dieu, par des relations  diverses. En premier lieu vient ce peuple auquel furent accordées les alliances et les promesses, et dont le Christ est né selon la chair; ce peuple est très aimé, comme le prouve son l’élection, à cause de ses pères, car les dons et l'appel de Dieu sont irrévocables.

 

Mais le dessein de salut enveloppe aussi les hommes qui reconnaissent le Créateur, en premier lieu les Musulmans qui, professant la foi d'Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, qui jugera I'humanité au dernier jour.

Et quant aux autres, qui cherchent le Dieu inconnu à travers les ombres et les images, Dieu n'est pas loin d'eux non plus, puisque c'est lui qui donne à tous la vie, le souffle et tout le reste, et puisque, étant Sauveur, il veut que tous les hommes soient sauvés.

 

En effet, ceux qui ne connaissent pas l'Evangile du Christ ni son Eglise sans qu'il y ait de leur faute, mais qui cherchent Dieu d'un coeur sincère et s'efforcent d'agir, sous l'influence de la grâce, de façon à accomplir sa volonté, connue par les impératifs de leur conscience, ceux-là peuvent obtenir le salut éternel. La Providence divine ne refuse pas les secours nécessaires au salut à ceux qui, sans faute de leur part, ne sont pas encore parvenus à la connaissance explicite de Dieu et s'efforcent de mener une vie droite, ce qu'ils ne peuvent faire sans la grâce de Dieu.

 

En effet, tout ce qu'on trouve chez eux de bon et de vrai, l'Église le considère comme une préparation à l'Évangile et comme un don accordé par 'celui qui éclaire tout homme pour que, finalement, il ait la vie.

Office des Lecture du mercredi 2° semaine ordinaire

cf  Lumen gentium § 16