Au commencement,
Dieu dit :
« Faisons l'homme à notre image,
selon notre ressemblance.
Qu'il soit le maître
des poissons de la mer,
des oiseaux du ciel,
des bestiaux,
de toutes les bêtes sauvages
et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre.
"
Dieu créa l'homme à son image,
à l'image de Dieu il le créa,
il les créa homme et femme.
Dieu les bénit et leur dit :
« Soyez féconds et multipliez-vous,
remplissez la terre et soumettez-la.
Soyez les maîtres
des poissons de la mer,
des oiseaux du ciel,
et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre."
Et Dieu vit tout ce qu'il avait fait :
c'était très bon.
Au commencement,
le Seigneur Dieu dit :
« Il n'est pas bon que l'homme soit seul.
Je vais lui faire une aide qui lui correspondra."
Avec de la terre, le Seigneur Dieu façonna
toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux du ciel,
et il les amena vers l'homme
pour voir quels noms il leur donnerait.
C'étaient des êtres vivants,
et l'homme donna un nom à chacun.
L'homme donna donc leurs noms
à tous les animaux,
aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes des champs.
Mais il ne trouva aucune aide qui lui corresponde.
Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux,
et l'homme s'endormit.
Le Seigneur Dieu prit de la chair dans son côté, puis il referma.
Avec ce qu'il avait pris à l'homme,
il forma une femme
et il l'amena vers l'homme.
L'homme dit alors :
" Cette fois-ci, voilà l'os de mes os
et la chair de ma chair.
On l'appelera : 'femme'.
A cause de cela,
l'homme quittera son père et sa mère,
il s'attachera à sa femme,
et tous deux ne feront plus qu'un.
L'intendant d'Abraham avait été
envoyé
chercher une épouse pour Isaac.
Arrivé au pays d'origine de son
maître,
il rencontra Rébecca près de la
fontaine,
et il dit à Laban, frère de la jeune fille :
" J'étais venu prendre pour Isaac
Rébecca, la nièce de mon maître.
Le Seigneur m'a conduit chez toi par le bon chemin.
Je me suis prosterné pour l'adorer,
et i'ai béni le Dieu de mon maître.
Et maintenant, si vous voulez montrer à mon maître
votre affection et votre fidélité,
dites-le franchement ;
si vous refusez, dites-le moi aussi,
pour que je sache dans quel sens me tourner. "
Laban et Bétuel, père de Rébecca, répondirent :
« Le Seigneur s'est prononcé,
ce n'est pas à nous de choisir.
Voici Rébecca devant toi :
emmène-la, et qu'elle devienne l'épouse d'Isaac,
comme l'a dit le Seigneur »
Le lendemain, l'intendant dit aux parents de Rébecca :
« Ne me retardez-pas, laissez-moi m'en aller. "
Ils appelèrent Rébecca et lui dirent .
" Veux-tu partir avec cet homme ? "
Elle répondit :
" Oui, je partirai. "
Alors ils laissèrent Rébecca et sa nourrice
s'en aller avec l'intendant d'Abraham et ses hommes.
Ils bénirent Rébecca en lui disant :
" 0 toi, notre soeur,
puisses-tu devenir la mère d'un peuple innombrable !
Que ta descendance
occupe les places fortes de ses ennemis l "
Aussitôt, Rébecca et ses servantes montèrent sur les chameaux,
et suivirent l'intendant.
Celui-ci emmena donc Rébecca.
Isaac habitait alors le Néguev.
Il était sorti à la tombée du jour
lorsque, levant les yeux, il vit arriver des chameaux.
Rébecca, levant les yeux elle aussi, vit Isaac.
Elle sauta à bas de son chameau
et dit à l'intendant :
" Quel est cet homme
qui vient dans la campagne à notre rencontre ? "
L'intendant répondit :
" C'est mon maître. "
Alors elle prit son voile et se
cacha le visage.
L'intendant rendit compte à Isaac
de tout ce qu'il avait fait.
Isaac introduisit Rébecca dans sa
tente .
il l'épousa, elle devint sa femme,
et il l'aima.
Tobie dit à Ragouël, qui l'invitait à s'asseoir pour le repas :
« Je ne mangerai pas ici aujourd'hui,
et je ne boirai pas,
si tu n'accueilles pas ma demande,
et si tu ne me promets pas de m'accorder ta fille Sara. »
Comme Ragouël hésitait et ne répondait pas à cette demande,
l'ange Raphaël lui dit :
« Ne crains pas d'accorder ta fille à Tobie ,
il est fidèle à Dieu
et c'est lui qu'elle doit épouser ;
voilà pourquoi aucun autre n'a pu l'obtenir »
Ragouël dit alors :
" Je suis sûr maintenant que Dieu a accueilli
ma prière et mes larmes
et je crois fermement qu'il vous a conduits tous deux jusqu'à moi,
pour que ma fille épouse un homme de sa parenté,
suivant la loi de Moïse. ,
Et maintenant, Tobie, sois sans inquiétude :
je te la donne. " ,
Il prit la main droite de sa fille
et la mit dans celle de Tobie, en disant :
" Que le Dieu d' Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob ,
soit avec vous ;
que lui-même vous unisse ,
et vous comble de sa bénédiction. ",
On prit une feuille pour écrire,
et l'on rédigea l'acte de mariage. .
Après quoi ils festoyèrent
en bénissant Dieu. ,
Le soir de son mariage,
Tobie dit à Sara :
" Nous sommes les descendants
d'un peuple de saints,
et nous ne pouvons pas nous unir
comme des païens
qui ne connaissent pas Dieu.
"
Ils se levèrent tous les deux
et se mirent à prier ensemble avec
ferveur.
Ils demandaient à Dieu sa
protection.
Tobie disait :
" Seigneur, Dieu de nos
pères,
que le ciel et la terre te
bénissent,
ainsi que la mer, les sources, les
fleuves
et toutes les créatures qui s'y trouvent.
C'est toi qui as fait Adam avec la glaise du sol,
et qui lui as donné Ève pour l'aider.
Et maintenant, Seigneur, tu le sais :
si j'épouse cette fille d'Israël,
ce n'est pas pour satisfaire mes passions ;
mais seulement par désir de fonder une famille ,
qui bénira ton nom dans la suite des siècles. "
Sara dit à son tour . ,
" Prends pitié de nous, Seigneur, prends pitié de nous ;
puissions-nous vivre heureux jusqu'à notre vieillesse .,
tous les deux ensemble. "
La femme vaillante, qui donc peut la trouver ?
Elle est infiniment plus précieuse que les perles.
Son mari peut avoir confiance en elle :
au lieu de lui coûter, elle l'enrichira.
Tous les jours de sa vie,
elle lui épargne le malheur
et lui donne le bonheur.
Elle a fait provision de laine et de lin,
et ses mains travaillent avec entrain.
Sa main saisit la quenouille,
ses doigts dirigent le fuseau.
Ses doigts s'ouvrent en faveur du pauvre,
elle tend la main au malheureux.
Décevante est la grâce, et vaine la beauté ;
la femme qui craint le Seigneur
est seule digne de louange.
Reconnaissez les fruits de son travail :
sur la place publique, on fera l'éloge de son activité.
Voici mon bien-aimé qui vient
Il escalade les montagnes,
il franchit les collines,
il accourt comme la gazelle,
comme le petit d'une biche.
Le voici qui se tient derrière notre mur .
il regarde par la fenêtre,
il guette à travers le treillage.
Mon bien-aimé a parlé ;
il m'a dit :
« Lève-toi, mon amie, .
viens, ma toute belle.
Ma colombe, blottie dans le rocher,
cachée dans la falaise,
montre-moi ton visage,
fais-moi entendre ta voix ;
car ta voix est douce,
et ton visage est beau. "
Mon bien-aimé est à moi ;
et moi je suis à lui.
Il m'a dit :
Que mon nom soit gravé dans ton coeur,
qu'il soit marqué sur ton bras. »
Car l'amour est fort comme la mort,
la passion est implacable comme l'abîme.
Ses flammes sont des flammes brûlantes,
c'est un feu divin .
Les torrents ne peuvent éteindre l'amour,
les fleuves ne l'emporteront pas.
Heureux l'homme qui a une bonne
épouse :
sa vie sera deux fois plus belle.
La femme courageuse fait la joie
de son mari :
il possédera le bonheur tout au
long de sa vie.
Une femme de valeur, voilà le bon
parti,
la part que le Seigneur donne à
ceux qui le servent .
riches ou pauvres, ils ont le
coeur joyeux,
en toute circonstance leur visage
est souriant. .
La grâce de la femme enchante son
mari;
et ses talents lui donnent le
bien-être.
Une femme qui sait se taire est un
don du Seigneur.
Rien ne vaut une femme préparée à
sa tâche.
C'est un don merveilleux qu'une
femme discrète.
Une âme qui se maîtrise est un
trésor sans prix.
Un lever du soleil sur les
montagnes du Seigneur :
ainsi, la beauté d'une épouse
parfaite
est la lumière de sa maison.
Voici venir des jours,
déclare le Seigneur,
où je conclurai
avec la maison d'Israël et avec la
maison de Juda
une Alliance nouvelle.
Ce ne sera pas comme l' Alliance
que j'ai conclue avec leurs pères,
le jour où je les ai pris par la
main
pour les faire sortir d'Egypte.
Mais voici quelle sera l'Alliance
que je conclurai avec la maison
d'Israël
quand ces jours-là seront passés
déclare le Seigneur
Je mettrai ma Loi au plus profond
d'eux-mêmes ;
je l'inscrirai dans leur coeur.
Je serai leur Dieu,
et ils seront mon peuple.
Frères,
si Dieu est pour nous,
qui sera contre nous ?
Il n'a pas refusé son propre Fils,
il l'a livré pour nous tous :
comment pourrait-il
avec lui ne pas nous donner tout ?
Qui accusera ceux que Dieu a
choisis ?
puisque c'est Dieu qui justifie.
Qui pourra condamner ?
puisque Jésus Christ est mort ;
plus encore : il est
ressuscité,
il est à la droite de Dieu,
et il intercède pour nous.
Qui pourra nous séparer de l'amour
du Christ ?
la détresse ? l'angoisse ? la persécution ?
la faim ? le dénuement ? le danger ? le supplice ?
Non, car en tout cela nous sommes les grands vainqueurs
grâce à celui qui nous a aimés.
J’en ai la certitude :
ni la mort ni la vie,
ni les esprits ni les puissances,
ni le présent ni l'avenir,
ni les astres, ni les cieux, ni les abîmes,
ni aucune autre créature,
rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu
qui est en Jésus Christ notre Seigneur.
Je vous exhorte, mes frères, par
la tendresse de Dieu,
à lui offrir votre personne et votre vie
en sacrifice saint, capable de plaire à Dieu :
c'est là pour vous l'adoration véritable.
Ne prenez pas pour modèle le monde
présent,
mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser
pour savoir reconnaître quelle est la volonté de Dieu :
ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire,
ce qui est parfait.
Que votre amour soit sans
hypocrisie.
Fuyez le mal avec horreur,
attachez-vous au bien.
Soyez unis les uns aux autres par l'affection fraternelle,
rivalisez de respect les uns pour les autres.
Ne brisez pas l'élan de votre générosité,
mais laissez jaillir l'Esprit ;
soyez les serviteurs du Seigneur.
Aux jours d'espérance, soyez dans la joie,
aux jours d'épreuve, tenez bon ;
priez avec persévérance.
Partagez avec les fidèles qui sont dans le besoin,
et que votre maison soit toujours accueillante.
Bénissez ceux qui vous persécutent ;
souhaitez-leur du bien, et non pas du mal.
Soyez joyeux avec ceux qui sont dans la joie ;
pleurez avec ceux qui pleurent. ,
Soyez bien d'accord entre vous ;
n'ayez pas le goût des grandeurs,
mais laissez-vous attirer par ce qui est simple.
Ne vous fiez pas à votre propre jugement. .
Ne rendez à personne le mal pour le mal,
appliquez-vous à bien agir aux yeux de tous les hommes
Autant que possible, pour ce qui
dépend de vous,
vivez en paix avec tous les hommes.
Frères, nous ne devons pas agir selon notre convenance.
Que chacun de nous cherche à faire ce qui convient
à son prochain en vue d'un bien vraiment constructif
Car le Christ non plus n'a pas agi selon sa convenance.
Que le Dieu de la persévérance et du courage
vous donne d'être d'accord entre vous
selon l'esprit du Christ Jésus.
Ainsi, d'un même coeur, d'une même voix,
vous rendrez gloire à Dieu,
le Père de notre Seigneur Jésus Christ.
Accueillez-vous donc les uns les autres
comme le Christ vous a accueillis pour la gloire de Dieu.
Que le Dieu de l' espérance vous remplisse,
vous qui croyez, de joie et de paix parfaites,
afin que vous débordiez d'espérance
par la puissance de l'Esprit Saint.
Frères,
notre corps est pour le Seigneur Jésus
et le Seigneur est pour le corps.
Et Dieu, qui a ressuscité le Seigneur,
nous ressuscitera aussi, par sa puissance.
Ne savez-vous pas que vos corps
sont des membres du Christ ?
Celui qui s'unit au Seigneur
n'est plus qu'un seul esprit avec lui.
Fuyez l'impureté.
Tous les péchés que l'homme peut commettre
sont extérieurs à son corps ;
mais l'impureté
est un péché contre le corps lui-même.
Ne le savez-vous pas ?
Votre corps est le temple de l'Esprit Saint,
qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu ;
vous ne vous appartenez plus à vous-mêmes,
car le Seigneur vous a achetés très cher.
Rendez gloire à Dieu dans votre corps.
Frères,
parmi les dons de Dieu,
vous cherchez à obtenir ce qu'il y a de meilleur
Eh bien, je vais vous indiquer une voie ,
supérieure à toutes les autres.
J'aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel,
si je n'ai pas la charité, s'il me manque l'amour,
je ne suis qu'un cuivre qui résonne,
une cymbale retentissante.
J'aurais beau être prophète,
avoir toute la science des mystères
et toute la connaissance de Dieu,
et toute la foi jusqu'à transporter les montagnes,
s'il me manque l'amour,
je ne suis rien.
J'aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés,
j'aurais beau me faire brûler vif
s'il me manque l'amour,
cela ne me sert à rien.
L'amour prend patience .
l'amour rend service ;
l' amour ne jalouse pas ;
il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil ;
il ne fait rien de malhonnête ;
il ne cherche pas son intérêt ;
il ne s'emporte pas ;
il n'entretient pas de rancune ;
il ne se réjouit pas de ce qui est mal, ,
mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
il supporte tout, il fait confiance en tout, ,
il espère tout, il endure tout.
L'amour ne passera jamais. .
Frères,
moi qui suis en prison à cause du Seigneur,
je vous encourage à suivre fidèlement ,
l'appel que vous avez reçu de Dieu :
ayez beaucoup d'humilité, de douceur, de patience,
supportez-vous les uns les autres avec amour;
ayez à coeur de garder l'unité dans l'Esprit
par le lien de la paix.
Comme votre vocation vous a tous appelés
à une seule espérance,
de même il n'y a qu'un seul Corps et un seul Esprit.
Il n'y a qu'un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
un seul Dieu et Père de tous,
qui règne au-dessus de tous,
par tous, et en tous.
Frères,
vivez dans l'amour comme le Christ nous a aimés,
et s'est livré pour nous.
Par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres ;
les femmes, à leur mari,
comme au Seigneur Jésus ;
car, pour la femme, le mari est la tête,
tout comme, pour l'Église, le Christ est la tête,
lui qui est le Sauveur de son corps.
Eh bien ! si l'Église se soumet au Christ,
qu'il en soit toujours de même pour les femmes
à l'égard de leur mari.
Vous, les hommes,
aimez votre femme à l'exemple du Christ :
Il a aimé l'Église,
il s'est livré pour elle ;
il voulait la rendre sainte
en la purifiant par le bain du baptême et la Parole de vie ;
il voulait se la présenter à lui-même, cette Église,
resplendissante ,
sans tache, ni ride, ni aucun défaut ;
il la voulait sainte et irréprochable.
C'est comme cela que le mari doit aimer sa femme .
comme son propre corps.
Celui qui aime sa femme s'aime soi-même.
Jamais personne n'a méprisé son propre corps :
au contraire, on le nourrit, on en prend soin.
C'est ce que fait le Christ pour l'Église,
parce que nous sommes les membres de son corps.
Comme dit l'Écriture :
A cause de cela, .
l'homme quittera son père et sa mère,
il s' attachera à sa femme,
et tous deux ne feront plus qu'un.
Ce mystère est grand :
je le dis en pensant au Christ et à l'Église.
[Pour en revenir à vous,
chacun doit aimer sa propre femme comme lui-même,
et la femme doit avoir du respect pour son mari.]
Frères,
soyez toujours dans la joie du Seigneur .
laissez-moi vous le redire : soyez dans la joie.
Que votre sérénité soit connue de tous les hommes.
Le Seigneur est proche.
Ne soyez inquiets de rien,
mais, en toute circonstance,
dans l'action de grâce, priez et suppliez
pour faire connaître à Dieu vos demandes.
Et la paix de Dieu,
qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer,
gardera votre coeur et votre intelligence dans le Christ Jésus.
Enfin, mes frères, tout ce qui est vrai et noble,
tout ce qui est juste et pur,
tout ce qui est digne d'être aimé et honoré,
tout ce qui s'appelle vertu
et qui mérite des éloges,
tout cela, prenez-le à votre compte.
Ce que vous avez appris et reçu,
ce que vous avez vu et entendu de moi,
mettez-le en pratique.
Et le Dieu de la paix sera avec vous. .
Frères,
puisque vous avez été choisis par Dieu,
que vous êtes ses fidèles et ses bien-aimés,
revêtez votre coeur de tendresse et de bonté,
d'humilité, de douceur, de patience.
Supportez-vous mutuellement
et pardonnez si vous avez des reproches à vous faire,
Agissez comme le Seigneur :
il vous a pardonné, faites de même.
Par-dessus tout cela, qu'il y ait l'amour :
c'est lui qui fait l'unité dans la perfection.
Et que, dans vos coeurs, règne la paix du Christ
à laquelle vous avez été appelés
pour former en lui un seul corps.
Vivez dans l'action de grâce.
Que la parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse ;
instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres
avec une vraie sagesse ;
par des psaumes, des hymnes et de libres louanges,
chantez à Dieu, dans vos coeurs, votre reconnaissance.
Et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites,
que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus Christ,
en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le père.
Frères,
persévérez dans l'amour fraternel.
N'oubliez pas l'hospitalité :
elle a permis à certains, sans le
savoir,
de recevoir chez eux des anges.
Souvenez-vous de ceux qui sont en prison,
car vous partagez leur épreuve.
Souvenez-vous de ceux qui sont
maltraités,
car vous aussi, vous avez un
corps.
Que le mariage soit respecté par
tous,
que l'union conjugale ne soit pas
profanée.
Que votre vie ne soit pas menée
par l'amour de l'argent :
contentez-vous de ce que vous
avez,
car Dieu lui-même a dit :
jamais je ne te lâcherai,
jamais je ne t'abandonnerai.
C'est pourquoi nous pouvons dire
en toute assurance .
le Seigneur est mon secours,
je n'ai rien à craindre .
Frères,
quand les femmes sont soumises à leurs maris,
s'il arrive que certains refusent de croire à la parole de Dieu,
ils seront gagnés, sans paroles, par la conduite de leur femme,
en ayant devant les yeux ,
cette attitude pure et pleine de respect.
Femmes, ce qu'ils vous faut,
ce n'est pas seulement la beauté extérieure,
raffinements de coiffure, bijoux d'or, belles toilettes -,
mais, au fond de vous-mêmes,
une âme qui ne perd jamais sa douceur et son calme :
voilà ce qui est précieux aux regards de Dieu.
C'est cela qui faisait la beauté des femmes d'autrefois :
elles, qui espéraient en Dieu, étaient soumises à leurs maris ;
Sara, par exemple, obéissait à Abraham,
qu'elle appelait son seigneur.
vous êtes devenues ses filles ;
faites donc ce qui est bien, sans crainte et sans aucun trouble.
A votre tour, vous les hommes,
sachez comprendre, dans la vie commune,
que les femmes sont des êtres plus délicats ;
traitez-les avec respect,
puisqu'elles héritent, au même titre que vous,
de la grâce qui donne la vie.
Ainsi, rien ne viendra contrarier vos prières.
Enfin, que tout le monde vive
parfaitement uni,
plein de sympathie, d'amour
fraternel,
de tendresse, de simplicité.
Ne rendez pas le mal pour le mal,
ni l'insulte pour l'insulte .
au contraire, appelez sur les
autres la bénédiction
puisque, par vocation,
vous devez recevoir en héritage
les bénédictions de Dieu.
Mes enfants,
nous devons aimer :
non pas avec des paroles et des discours,
mais par des actes et en vérité.
En agissant ainsi,
nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité,
et devant Dieu nous aurons le coeur en paix ;
notre coeur aurait beau nous accuser, .
Dieu est plus grand que notre coeur,
et il connaît toutes choses.
Mes bien-aimés,
si notre coeur ne nous accuse pas,
nous nous tenons avec assurance devant Dieu.
Tout ce que nous demandons à Dieu,
il nous l'accorde,
parce que nous sommes fidèles à ses commandements,
et que nous faisons ce qui lui plaît.
Or, voici son commandement :
avoir foi en son Fils Jésus Christ,
et nous aimer les uns !es autres
comme il nous l'a commandé.
Et celui qui est fidèle à ses commandements
demeure en Dieu,
et Dieu en lui ;
et nous reconnaissons qu'il demeure en nous,
puisqu'il nous a donné son Esprit.
Mes bien-aimés,
aimons-nous les uns les autres,
puisque l'amour vient de Dieu. ,
Tous ceux qui aiment
sont enfants de Dieu,
et ils connaissent Dieu.
Celui qui n'aime pas
ne connaît pas Dieu,
car Dieu est amour.
Voici comment Dieu a manifesté son amour parmi nous :
Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde
pour que nous vivions par lui.
Voici à quoi se reconnaît l'amour :
ce n' est pas nous qui avons aimé Dieu,
c'est lui qui nous a aimés,
et il a envoyé, son Fils
qui est la victime offerte pour nos péchés.
Mes bien-aimés,
puisque Dieu nous a tant aimés,
nous devons aussi nous aimer les uns les autres.
Dieu, personne ne l'a jamais vu.
Mais, si nous nous aimons les uns les autres,
Dieu demeure en nous,
et son amour atteint en nous sa perfection.
Moi, Jean,
j'ai entendu dans le ciel comme une voix puissante,
celle d'une foule immense qui proclamait :
" Alléluia !
C'est à notre Dieu qu'appartiennent
le salut, la gloire et la puissance. »
Et du Trône venait une voix qui disait :
" Chantez les louanges de notre Dieu,
vous tous qui le servez et le craignez,
des plus petits jusqu'aux plus grands. »
Alors j'entendis comme la voix d'une foule immense,
comme la voix des océans,
ou celle de violents coups de tonnerre.
Elle proclamait :
" Alléluia .
Le Seigneur notre Dieu a pris possession de sa royauté,
lui, le Tout-Puissant.
Soyons dans la joie, exultons, rendons-lui gloire,
car voici les noces de l'Agneau.
Son épouse a revêtu ses parures,
Dieu lui a donné un vêtement en fin tissu de lin,
pur et resplendissant,
qui est la sainteté des justes. "
Un ange me dit alors :
" Écris ceci :
Heureux les invités au repas
des noces de l'Agneau ! "
Quand Jésus vit toute la foule qui
le suivait,
il gravit la montagne.
Il s'assit, et ses disciples s'approchèrent.
Alors, ouvrant la bouche, il se
mit à les instruire.
Il disait :
" Heureux les pauvres de
coeur .
le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux :
ils obtiendront la terre promise ,
Heureux ceux qui pleurent :
ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif
de la justice :
ils seront rassasiés .
Heureux les miséricordieux :
ils obtiendront miséricorde
Heureux les coeurs purs :
ils verront Dieu .
Heureux les artisans de paix :
ils seront appelés fils de Dieu .
Heureux ceux qui sont persécutés
pour la justice :
le Royaume des cieux est à eux
Heureux serez-vous, l'on vous
insulte,
si l'on vous persécute
et si l'on dit faussement toute
sorte de mal contre vous,
à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans
l'allégresse,
car votre récompense sera grande
dans les cieux . »
Comme les disciples s'étaient
rassemblés
autour de Jésus, sur la montagne,
il leur disait :
« Vous êtes le sel de la terre.
Si le sel se dénature,
comment redeviendra-t-il du sel ?
Il n'est plus bon à rien :
on le jette dehors et les gens le
piétinent.
Vous êtes la lumière du monde.
Une ville située sur une montagne
ne peut être cachée.
Et l'on n'allume pas une lampe
pour la mettre sous le boisseau ;
on la met sur le lampadaire,
et elle brille pour tous ceux qui
sont dans la maison.
De même, que votre lumière brille
devant les hommes :
alors, en voyant ce que vous
faites de bien,
ils rendront gloire à votre Père
qui est aux cieux. »
Comme les disciples étaient rassemblés
autour de Jésus, sur la montagne,
il leur disait :
« Il ne suffit pas de me dire : "Seigneur, Seigneur
!"
pour entrer dans le Royaume des cieux ;
mais il faut faire la volonté de mon Père
qui est aux cieux.
Tout homme qui écoute ce que je vous dis là
et le met en pratique,
est comparable à un homme prévoyant
qui a bâti sa maison sur le roc.
la pluie est tombée, les torrents ont dévalé,
la tempête a soufflé et s'est abattue sur cette maison ;
la maison ne s'est pas écroulée,
car elle était fondée sur le roc.
Et tout homme qui écoute ce que je vous dis là
sans le mettre en pratique,
est comparable à un homme insensé
qui a bâti sa maison sur le sable.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé,
la tempête a soufflé, elle a secoué cette maison ;
la maison s'est écroulée,
et son écroulement a été complet. »
Jésus acheva ainsi son discours.
Les foules étaient frappées par son enseignement,
car il parlait en homme qui a autorité,
et non pas comme leurs scribes.
Des pharisiens s'approchèrent de Jésus
pour le mettre à l'épreuve ;
ils lui demandèrent :
« Est-il permis de renvoyer sa femme
pour n'importe quel motif ? »
Il répondit :
« N' avez-vous pas lu l'Écriture ?
Au commencement, le Créateur
les fit homme et femme,
et il leur dit :
" Voilà pourquoi l'homme quittera son père et sa mère,
il s'attachera à sa femme,
et tous deux ne feront plus qu'un."
A cause de cela, ils ne sont plus deux, mais un seul.
Donc, ce que Dieu a uni,
que l'homme ne le sépare pas . »
Un docteur de la loi posa une question à Jésus
pour le mettre à l'épreuve :
« Maître, dans la Loi,
quel est le grand commandement ? »
Jésus lui répondit :
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton coeur,
de toute ton âme et de tout ton esprit.
Voilà le grand, le premier commandement.
Et voici le second, qui lui est semblable :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Tout ce qu'il y a dans l'Écriture,
- dans la Loi et les Prophètes -
dépend de ces deux commandements. »
Jésus disait à ses disciples :
« Au commencement du monde,
quand Dieu créa l'humanité,
il les fit homme et femme.
A cause de cela,
l'homme quittera son père et sa mère,
il s'attachera à sa femme,
et tous deux ne feront plus qu'un.
Ainsi, ils ne sont plus deux, mais il ne font qu'un.
Donc, ce que Dieu a uni,
que l'homme ne le sépare pas. »
Il y avait un mariage à Cana en
Galilée.
La mère de Jésus était là.
Jésus aussi avait été invité au
repas de noces
avec ses disciples.
Or, on manqua de vin ;
la mère de Jésus lui dit :
" Ils n'ont pas de vin. »
Jésus lui répond :
" Femme, que me veux-tu ?
Mon heure n' est pas encore venue.
"
Sa mère dit aux serviteurs :
« Faites tout ce qu'il vous dira. "
Or, il y avait là six cuves de pierre
pour les ablutions rituelles des juifs ;
chacune contenait environ cent litres.
Jésus dit aux serviteurs :
" Remplissez d'eau les cuves. "
Et ils les remplirent jusqu'au bord.
Il leur dit :
" Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. "
Ils lui en portèrent.
Le maître du repas goûta l'eau changée en vin.
Il ne savait pas d'où venait ce vin,
mais les serviteurs le savaient, eux qui avaient puisé l'eau.
Alors le maître du repas interpelle le marié et lui dit :
" Tout le monde sert le bon vin en premier,
et, lorsque les gens ont bien bu,
on apporte le moins bon.
Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant. "
Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit.
C'était à Cana en Galilée.
Il manifesta sa gloire,
et ses disciples crurent en lui.
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père,
il disait à ses disciples :
" Comme le Père m'a aimé,
moi aussi je vous ai aimés.
Demeurez dans mon amour.
Si vous êtes fidèles à mes commandements,
vous demeurerez dans mon amour ;
comme moi,
j'ai gardé fidèlement les commandements de mon père,
et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela
pour que ma joie soit en vous,
et que vous soyez comblés de joie. ,
Mon commandement, le voici :
Aimez-vous les uns les autres
comme je vous ai aimés.
Il n'y a pas de plus grand amour
que de donner sa vie pour ses amis."
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père,
il disait à ses disciples :
" Mon commandement, le voici :
Aimez-vous les uns les autres
comme je vous ai aimés.
Il n'y a pas de plus grand amour
que de donner sa vie pour ses amis.
Vous êtes mes amis
si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs,
car le serviteur ignore ce que veut faire son maître ;
maintenant, je vous appelle mes amis,
car tout ce que j'ai appris de mon père,
je vous l'ai fait connaître.
Ce n'est pas vous qui m'avez choisi,
c' est moi qui vous ai choisis et établis,
afin que vous partiez,
que vous donniez du fruit,
et que votre fruit demeure.
Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom,
il vous l' accordera. "
A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père,
il leva les yeux au ciel et pria ainsi :
" Père, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là,
mais encore pour ceux qui accueilleront leur parole
et croiront en moi :
Que tous, ils soient un,
comme toi, Père, tu es en moi,
et moi en toi.
Qu'ils soient un en nous, eux aussi,
pour que le monde croie
que tu m'as envoyé.
Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée,
pour qu'ils soient un
comme nous sommes un :
moi en eux,
et toi en moi.
Que leur unité soit parfaite ;
ainsi, le monde saura
que tu m'as envoyé,
et que tu les as aimés
comme tu m'as aimé.
______________________________________________________________
Père,
ceux que tu m'as donnés,
je veux que là où je suis,
eux aussi soient avec moi,
et qu'ils contemplent ma gloire,
celle que tu m'as donnée
parce que tu m'as aimé avant même la création du monde.
Père juste,
le monde ne t'a pas connu,
mais moi je t'ai connu,
et ils ont reconnu, eux aussi,
que tu m'as envoyé.
Je leur ai fait connaître ton nom,
et je le ferai connaître encore :
pour qu'ils aient en eux l'amour dont tu m'as aimé,
et que moi aussi, je sois en eux. "
(Dans ce texte, on peut ne pas lire la deuxième partie, après le
filet).
Ne pas s'incliner devant ce qu'on appelle le destin.
Prendre dans l'événement qui nous frappe
ce qui est une poussée de force pour nous, pour les autres.
Ne pas subir ce qui paraît nous écraser.
Mais au contraire tenir à pleines mains,
cette dalle qui est pour nous : la soulever à bout de bras.
Vouloir le faire. Vouloir rejeter cette lourde dalle pour
voir enfin le ciel.
Et chacun de nous peut voir son ciel.
La vie : chacun de nous en fait une expérience nouvelle,
personnelle.
Et de toute expérience, dure ou douce, l'homme doit tirer du
bien.
Il n'y pas d'événement qui soit vain dans la vie.
Pas de jour, pas d'épreuves qui soient inutiles.
À condition qu'on ne les contemple pas, fascinés, immobiles
comme l'est une proie d'un serpent, mais qu'on se serve
d'eux
comme un appui pour aller plus avant. »
Martin Gray
Si la note
disait:
Ce n'est pas une note qui fait une
musique.
Il n'y aurait pas de symphonie.
Si le mot disait:
ce n'est pas un mot qui peut faire
une page.
Il n'y aurait pas de livre.
Si la pierre disait:
Ce n'est pas une pierre qui peut
monter un mur.
Il n'y aurait pas de maison.
Si la goutte d'eau disait:
Ce n'est pas une goutte d'eau qui
peut faire une rivière.
Il n'y aurait pas d'océan.
Si le grain de blé disait:
Ce n'est pas un grain de blé qui
peut ensemencer un champ.
Il n'y aurait pas de moisson.
Si l'homme disait : .
Ce n'est pas un geste d'amour qui
peut sauver l'humanité.
Il n'y aurait jamais de justice et
de paix,
de dignité et de bonheur sur la
terre des hommes.
Comme la symphonie a besoin de
chaque note,
Comme le livre a besoin de chaque
mot,
Comme la maison a besoin de chaque
pierre,
Comme l'océan a besoin de chaque
goutte d'eau,
Comme la moisson a besoin de
chaque grain de blé,
L'humanité tout entière a besoin
de TOI,
Là où tu es, UNIQUE et donc
irremplaçable.
Un jour un
homme arriva au paradis et demanda à Dieu s’il pouvait revoir toute sa vie,
aussi bien les joies que les moments difficiles… Et Dieu le lui accorda.
Il lui fit
voir toute sa vie comme si elle se trouvait projetée le long d’une plage de
sable et comme si lui, l’homme, se promenait le long de cette plage.
L’homme
vit que tout le long du chemin, il y avait quatre empreintes de pas sur le
sable, les siennes et celles de Dieu. Mais dans les moments difficiles, il n’y
en avait plus que deux…
Très
surpris et même peiné, il dit à Dieu : « Je vois que c’est justement
dans les moments difficiles que tu m’as laissé seul…
- Mais non ! lui répondit Dieu ; dans les moments
difficiles, il y avait seulement les traces de mes pas à moi, parce qu’alors…je
te portais dans mes bras ».
d’après
Ademar de Borros (Brésil)
2°
version :
Une nuit,
un homme fit un songe. Dans son rêve, il marchait le long de la grève, au côté
du Seigneur… et devant ses yeux repassaient différentes scènes de sa vie.
A chacune
de ces scènes il remarquait deux empreintes de pas différentes dans le
sable : les siennes et celles du Seigneur. Lorsque la dernière scène se
fut déroulée, il vit de nouveau les traces de pas, et remarqua qu’à plusieurs
reprises le long du chemin, il n’y avait qu’une sorte d’empreintes sur le
sable. Il observa aussi que ceci correspondait aux moments les plus pénibles et
les plus tristes de sa vie.
Tout
affligé, il se tourna vers le Seigneur et l’interrogea : « Seigneur,
tu m’avais que si je faisais le choix, une fois pour toutes, de te suivre, tu
ne me laisserais jamais seul, tu serais à mes côtés tout au long du
chemin ; et pourtant, Seigneur, j’ai remarqué qu’aux époques les plus
troubles de ma vie, il n’y avait qu’une seule empreinte de pas. Je ne comprends
pas. Seigneur, pourquoi m’as-tu abandonné ? Et le Seigneur lui
répondit : « Mon enfant, mon petit enfant, je t’aime, et jamais je ne
te ferais défaut . A ces heures de souffrance et d’épreuves où tu ne vois
qu’une seule trace de pas sur le sable, c’est que je te portais sur mes
épaules ».
Des pas dans le sable
3° Version :
Une nuit, je fis un rêve:
Je marchais sur la plage avec mon
Seigneur.
Sur le ciel noir, des épisodes de
ma vie furent projetés,
Comme sur un immense écran.
Et sur le sable je voyais à chaque
fois deux traces de pas:
Les miens, et ceux de mon
Seigneur.
Après la dernière scène de ma vie,
je me retournai.
Je fins surpris de voir par
endroits,
les traces d'une seule personne.
Je me rendis compte que je
traversais alors
Les moments les plus difficiles et
les plus tristes de ma vie.
Inquiète, je demandai au Seigneur:
< Le jour où j'ai décidé de te
suivre, tu m'as dit
que tu marcherais toujours avec
moi.
Mais je découvre maintenant,
qu'aux pires moments de ma vie,
Il n'y a les empreintes que d'une
seule personne.
Pourquoi m'as‑tu abandonnée
lorsque j'avais le plus besoin de
toi ? »
Il me répondit.:
« Mon enfant chérie, je t'aime
Et je ne t'abandonnerai jamais,
jamais, jamais.
Surtout pas lorsque tu passes par
l'épreuve.
Là, une seule personne a marqué le
sable de ses pas,
C'était moi qui te portais »
Margaret
Fishback Powers
4 - Le Mariage
Ensemble vous êtes nés
et ensemble vous vivrez à jamais.
Et ensemble vous resterez,
lorsque les ailes blanches de la mort sèmeront vos jours à la volée.
Et toujours ensemble vous demeurerez,
même dans la mémoire silencieuse de Dieu.
Mais sur votre chemin commun,
créez des espaces et laissez-y danser les vents du firmament.
Aimez-vous l'un l'autre,
mais ne faîtes pas de l'amour une
alliance qui vous enchaîne l'un à l'autre.
Que l'amour soit plutôt une mer qui se laisse bercer entre vos âmes,
de rivages en rivages.
Emplissez chacun la coupe de l'autre,
mais ne buvez pas à une seule et même coupe.
Partagez votre pain,
mais du même morceau ne mangez
point.
Dans la joie chantez et dansez ensemble
mais que chacun de vous soit seul,
comme chacune des cordes du luth est seule
alors qu'elles frémissent toutes sur la même mélodie.
Offrez l'un à l'autre votre cœur,
mais sans en devenir le possesseur.
Car seule la main de la Vie peut contenir vos cœurs.
Et dressez-vous côte à côte mais pas trop près.
Car les piliers qui soutiennent le temple se dressent séparés,
Et le chêne ne s'élève pas dans l'ombre du cyprès.
KHALIL GIBRAN : Le Prophète
Pour
les textes bibliques : Revue FETES&SAISONS - Ed. Cerf - Paris
Pour
les texte non-bibliques : LE COUPLE - Ed. de l’Atelier - Paris
LES VISAGES DE
L’AMOUR - Ed. de l’Atelier - Paris