Homélie du P.
Jean-Baptiste en la Fête de saint Jean Bosco.
Don Bosco a laissé des textes sur l'éducation, mais nous, les
Salésiens, nous avons surtout reçu de lui une expérience exceptionnelle. Don
Bosco a été reconnu par l'Eglise comme père et maître de la jeunesse Ce titre
rappelle à tout éducateur, à tout parent la double tâche d’être à la fois
père" qui donne la vie et "maître" qui enseigne. Les Salésiens
en s'inspirant de Don Bosco, continuent à réfléchir sur l'éducation de la
jeunesse. Mon propos ne concerne que les jeunes en France ou dans quelques pays
occidentaux. Nous sommes dans une période de mutations rapides, le danger qui
nous guette, c'est la perte des valeurs. Les jeunes sont exposés à la
superficialité, à l'émotion, au manque d'enracinement et au "culte de
l'éphémère". Ils vivent le moment présent, sans référence au passé, ni
projet pour l'avenir. Nous reconnaissons par contre des valeurs auxquelles ils
aspirent et qui nous interpellent, nous les adultes: le sens de la liberté, de
l'autonomie (nous qui avions appris à toujours dire "oui"), les droits
de l'homme, la tolérance, la solidarité, l'authenticité (nous, dont la peur des
autres nous force à être parfois hypocrites.
La tâche éducative consiste à rendre
"désirables" ces valeurs. Et non pas "obligatoires". Pour
cela, la formation de la conscience. La "non directivité" tant
défendue par toute une génération d'éducateurs, suppose l'existence d’une
conscience morale. La conscience, dit le Concile Vatican II, est le sanctuaire
de l'homme, le lieu où il est seul avec Dieu et où sa voix se fait entendre. Au
fond de sa conscience, l'homme découvre la présence d'une loi qu'il ne s'est
pas donnée lui-même, mais à laquelle il est tenu d'obéir" (G.S.§16) . La
tâche éducative consiste à inculquer la vertu du discernement, un apprentissage
du jugement critique pour arriver à faire des choix devant les pressions
sociales et les conditionnements des médias. Exigence de la part de
l'éducateur. Présenter fidèlement les principes moraux dans leur intégralité.
(C'est un point de désaccord entre les médias et 1’Eglise. Les médias
sélectionnent ce qui leur convient. l'Eglise voit le tout et à long terme).
Créer une ambiance de confiance: aimer c'est croire à l'autre. Se rendre
disponible à l'écoute (Prendre du temps pour écouter). Témoigner de ce qu’on
enseigne. Les catéchistes voient très bien ce problème. Les jeunes ne sont pas
dupes. Ce n'est pas la peine de leur faire des leçons sur ce qu'on est
incapable de faire.
L'éducateur chrétien a sa spécificité, vivre la
valeur infinie de tout homme, quel qu'il soit, aimé de Dieu. "Tu as du
prix à mes yeux, et moi, je t'aime."(Isaie 43,4) . La foi chrétienne
valorise l'homme (au-delà de ses limites, ses défauts, ses péchés). Pour Don
Bosco, l'Education et l’Evangélisation vont ensemble. La Bonne nouvelle c’est
annoncer que Dieu aime tous les hommes, que Jésus est venu pour les malades et
les pécheurs. Le salésien a une vision "promotionnelle" sur les
jeunes. L' Educateur est optimiste, il croit à la grâce de Dieu et à la
capacité d'un jeune de progresser. Tout parent comprend l'importance de la
confiance faite à un enfant. Nous avons entendu dans la 1ère lecture
."Celui qui a mis sa confiance, a-t-il été déçu? Le Seigneur est tendre et
miséricordieux, il pardonne..."(Si.2, 10) Et saint Paul nous dit: "Ne
soyez inquiets de rien."(Ph.4,6). Quant à Jésus, il affirme dans
l'évangile: "Celui qui accueille un enfant, en mon nom, c'est moi qu'il
accueille"(Mt.18,5). L'enfant c'est la disponibilité. Vivre en
disponibilité: devenir un Don gratuit. L'enfant, c'est l'obéissance. (Oboedire,
prêter l'oreille, écouter). Mais l'obéissance n'est pas uniquement une
obligation de la part des enfants, des"inférieurs", elle est une
qualité d'adulte, un devoir des "supérieurs". Dieu est celui qui
écoute. Vivre dans l'obéissance, comme un enfant, c'est vivre en situation de
recevoir. Eduquant en étant éduqué. Amen.
Intervention du P. Jean-Baptiste à la messe de
rentrée de l'Aumônerie,
La Vocation :
Etre animateur en catéchèse n'est pas comme exercer une
profession dans une entreprise où on réclame normalement un salaire. Pas non
plus comme un travail de bénévolat dans une Association, même
"humanitaire", où on a droit à une reconnaissance de la part des
autres.
Etre catéchiste c’est répondre à un appel. Il ne
s'agit donc pas d'un "métier" mais d'une "vocation". La
tâche catéchétique demande beaucoup plus un "esprit de service"
qu'une" compétence technique", plus une "qualité de
relation" qu'une "connaissance doctrinale". L'attitude à avoir,
c'est celle de "l'action de grâce" : d'avoir été choisit par Dieu et
d'avoir pu répondre "oui". (Cf. l'Evangile du jour: "Un homme
avait deux fi1s..." Matthieu 21, 28-32). Tant d’autres ne se sentent pas
appelés ou ne sont pas capables de répondre oui à Dieu. Jésus a toujours vécu
en "eucharistie", en "action de grâce". Il était sûr de
l'amour d'élection de son Père. Il était heureux, comme dit dans la Prière
eucharistique : "Et nous te rendons grâce, car tu nous as choisis pour
servir en ta présence".
La transmission de la Foi :
Quand on est catéchiste, on a le souci de la
"transmission de la foi". Seulement, la foi a été confondue, pour
beaucoup, avec la doctrine, la doctrine avec un code de morale, la morale avec
les coutumes, et on résume tout cela en "Tradition". S'il est un groupe humain qui n'a pas trop
besoin d'héritage et de patrimoine humains c'est l'Eglise... Jésus-Christ et
l'Evangile lui suffisent, quelle que soit la valeur du reste... Car ce qui
compte, c'est Jésus connu aujourd'hui, l'Evangile lu aujourd'hui. Et puis, ce
qui compte, ce ne sont pas les grandes célébrations, c'est l'Evangile transmis
de bouche à l'oreille, touchant le cœur, rejoignant vraiment l'aspiration d'un
homme, d'une femme concrets. La "vérité" ? On en parle beaucoup. Le Concile
disait avec profonde justesse, et le propos a été repris tant par Paul VI que
Jean-Paul II: "La vérité ne s'impose que par la force de la vénité
elle-même qui pénètre l'esprit avec autant de douceur que de puissance."
L'Eglise est pour aujourd'hui, et
demain, faisons-le apparaître en disant comment elle répond aux profonds
besoins d'aujourd'hui, aux inquiétudes et désespoirs d'aujourd’hui, sans jamais
fuir ce présent, en sachant que le sida, chômage, violence ethnique,
fondamentalisme aussi sont parmi les soucis les plus brûlants pour beaucoup. Et
que, pour presque tous, mort, souffrance, les ruptures, l'échec de l'amour, le
divorce sont, chez eux-mêmes et leurs proches, la réalité quotidienne et que là
l'Evangile, Jésus-Christ, Jésus-Christ doivent pouvoir les accompagner. »
Ce n'est pas que les chrétiens ne
doivent pas se rassembler, ils le doivent pour s'unir et célébrer, dire leur
espérance, mais en évitant tout ce qui peut paraître imposition d'une vue,
d'une doctrine. Et plus encore, tout ce qui peut être, à tort ou à raison, vu
comme volonté de domination dans un peuple, dans une nation. Même la seule
apparence, oui, doit être pourchassée en ce domaine... "
(J Y.Calvezj.
Nous devons comprendre que la transmission de la Foi
ne se fait pas par la "conquête", que les "modèles" ne
s'imposent plus, et que le "témoignage" est souvent
"illisible" pour les hommes d'aujoud'hui. Il ne reste plus que la
" conversion". Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. Cette
invitation du Temps de Carême expliqué bien la démarche catéchétique qui
correspond à l’action d’évangélisation définie par Paul VI et reprise par,
Jean-Paul II. L’Eglise doit se convertir elle-même avant de prêcher la
conversion. Le but de la catéchèse c'est la découverte de Jésus-Christ, cela
suppose une conversion personnelle. Ce qu'un catéchiste aura à faire, ce n'est
pas d'abord l'acquisition d'un savoir doctrinal, mais une conversion intérieure
à Jésus-Christ. A cause de cela, on ne peut mener la tâche catéchétique tout
seul, sans se situer au cœur d'une démarche ecclésiale. Nous ne pouvons nous
convertir nous-mêmes, c'est Dieu qui change notre cœur. Et il le fait en nous
ouvrant aux autres.
Intervention du P. Jean-Baptiste lors de la rencontre des
parents de l’Aumônerie
LA CATECHESE
La catéchèse d’aujourd’hui doit être comprise dans
le sens d’éducation. Une éduction qui vise la totalité de la vie d’un enfant,
de ce qui est essentiel pour lui. Nous attendons beaucoup de l’école, du sport,
de la danse… La famille, les parents doivent aider l’enfant à faire la synthèse
de tout ce qu’il apprend ailleurs ; à faire des choix personnels pour sa
vie future. Il ne s’agit pas seulement du savoir à acquérir, d’un métier à
exercer, mais de la vie que l’enfant a reçue de ses parents.
La catéchèse faite par les parents traduit la
maturité d’une Eglise – pareillement pour une société – où chacun est
responsable. Il n’est plus le temps où les chrétiens n’avaient qu’à dire
« amen ».
De toute manière, affirme Martine, animatrice en 5°,
sans les parents nous ne pouvons rien.
ETRE CATECHISTE
Lors de cette rencontre des parents la question a
été posée :
« Je voudrais bien m’engager à prendre une
équipe, mais qu’est-ce que j’aurais à faire exactement ? »
Dominique, qui suit la formation d’animateur au
Secteur de l’Aumônerie, présentait les documents de support : le manuel
pour les enfants, le guide pour les animateurs, la Bible. Françoise,
catéchiste, parlait de l’importance du
témoignage de la foi.
Un parent réagit: « Autrement dit, pour faire le
catéchisme, il faut être bon chrétien ? ».
Françoise demanda : « Qu’est ce que
vous entendez par « bon
chrétien » ?
P. Jean-Baptiste souligna la tendance à dentifier la
vie chrétienne avec la morale. Le bon chrétien
serait celui qui possède des qualités morales, des vertus… De même, quand on parle de
« témoignage », on pense tout de suite à sa foi en Dieu… Sujet à
approfondir.
Pour répondre brièvement à la question concernant
l’animation catéchétique, on peut dire ceci : Il faut que le ou la
catéchiste témoigne de son désir de progresser dans sa vie et de sa
reconnaissance de Jésus comme Sauveur. Il est impossible de demander à l’enfant
d’apprendre quelque chose alors qu’on a soi-même aucun désir d’apprendre. Il
est impossible de parler de Jésus s’il ne nous intéresse pas.
UNE FORMATION
La formation ne concerne pas que les enfants, elle
concerne aussi les adultes. Tous les catéchistes ont fait l’expérience de cet
enrichissement culturel et spirituel. Il y a tout un apprentissage d’un travail
en équipe, d’une vie communautaire : écoute, liberté d’expression,
discernement, esprit critique, respect de l’autre, compréhension mutuelle,
solidarité… qui sont la base de la confiance, sans quoi, il n’y aura pas de foi
en Dieu, ni en l’homme, ni en la vie. Puisque vivre c’est vivre « pour » et « avec ».
Etre catéchiste, comme être parents c’est vivre « pour et avec les
enfants ». C’est la pédagogie salésienne vécue par Don Bosco. C’est le
« sens » de toute vie humaine digne de ce nom.
"Allez. De
toutes les Nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du
Fils et du Saint-Esprit, leur apprenant à mettre en pratique tout ce que je
vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les jours" Mt. 28.18-20
Nous avons reçu cette mission. Nous voulons la
mettre en oeuvre. Tel est notre but en organisant la catéchèse dans l'Église catholique
de Versailles pour les Yvelines. Pour que chacun puisse participer à cette
mission, nous avons rédigé une charte. En voici quelques extraits.
CATECHISER CES ENFANTS AUJOURD'HUI
Catéchiser un chrétien ou un futur chrétien
(catéchumène) c'est l'inviter à donner pleine confiance à Dieu, selon les
paroles et l'exemple du Christ, lui proposer un changement de vie, une
conversion, l'initier à une vie spirituelle en Église.
A) C'est leur permettre de faire une expérience
de Dieu
1- Entendre les appels de Dieu dans
leur propre histoire
A partir de ce qu'ils vivent dans le groupe de
catéchèse : découverte de l'Évangile, relation aux autres, méditation, prière,
célébration..., ils grandissent dans l'intériorité et développent en eux la
dimension spirituelle. C'est ce qui leur permettra de vivre leur propre
relation à Dieu : Père, Fils et Esprit.
Par l'appartenance à un groupe de catéchèse, où ils
ont la possibilité de se savoir désirés, uniques, aimés de Dieu tels qu'ils
sont, ils peuvent prendre conscience des appels de Dieu.
Par le témoignage de foi en Jésus-Christ donné dans
la famille ou dans un groupe de chrétiens (catéchisme, A.C.E., scoutisme,
M.E.J...) les enfants découvrent leur place dans l'histoire du peuple de Dieu.
C'est en vivant cette réalité ensemble, enfants,
animateurs et parents que peu à peu ils reconnaîtront l'action de
l'Esprit-Saint dans leur vie et dans celle du monde qui les entoure. Ils seront
amenés à porter sur l'autre un regard fait de confiance, de compassion et
d'ouverture missionnaire.
2- S'approprier l'Évangile pour
entrer dans l'Alliance que Dieu leur propose
"En
catéchèse, l'enfant apprend à lire l'Écriture. Il le fait selon l'Esprit qui
habite l'Église, en sorte qu'elle devienne parole vivante et agissante. D'où la
nécessité de lui permettre une lecture savoureuse de la Bible, de lui donner un
accès direct au texte et de favoriser une juste compréhension du message tel
que le garantit le magistère de l'Église" (Texte de Référence des évêques de France pour la catéchèse - Lourdes
1979 - éd. Centurion -§ 212)
"La
catéchèse ne se réduit pas à la communication d'un savoir ou à l'apprentissage
d'une manière de réfléchir sur la vie. Elle est appel à entrer dans l'Alliance,
elle est découverte de l'Amour de Dieu qui ne cesse de se donner à l'homme, non
seulement aux grandes étapes de son existence, mais également dans la vie
quotidienne" (Texte de Référence §
313)
De même que Jésus de Nazareth a vécu dans une
alliance d'amour parfait avec Dieu son Père dans un contexte précis
(géographique, historique)..., de même l'enfant est appelé à vivre l'Alliance
dans sa vie quotidienne : en famille, à l'école, dans le quartier,...
3- Entrer dans une démarche de
conversion
La catéchèse a pour objectif une démarche de
conversion. Elle va initier des enfants à devenir des croyants, disciples du
Christ, appelés à être témoins à leur tour.
Elle propose aux enfants d'entrer dans le mystère de
l'amour de Dieu pour les hommes. Elle les aide, jour après jour, à changer leur
regard sur le monde et sur eux-mêmes et elle les incite à ajuster leur manière
de vivre à celle du Christ.
B) C'est leur permettre de faire une expérience
spirituelle en Église
1- La Catéchèse est une
"initiation", structurée par la Parole de Dieu et les sacrements
L'initiation est une découverte progressive. Dieu se
révèle à travers des faits, des paroles, des événements. Ainsi, Dieu communique
"avec" nous et "se" communique à nous. Il le fait de façon
progressive et par étapes.
Par initiation, nous entendons :
1- que L'enfant est concerné dans toute sa personne
: avec son intelligence, avec son coeur et avec sa personne.
2- qu'expériences vécues et connaissances acquises
vont entrer en interaction et introduire l'enfant petit à petit dans l'intelligence
du mystère de Dieu : Père, Fils et Esprit.
3- que le temps va être un facteur important,
permettant à l'enfant une progression dans sa démarche de foi. Cette
progression l'achemine de la profession de foi de l'Église à une profession de
foi personnelle.
4- que des étapes, des sacrements, vont ponctuer
cette démarche. Dans l'initiation, il y a, à la foi la transmission d'une
tradition vivante de l'Église, fondée sur la parole de Dieu, et l'éveil du
désir de Dieu.
C'est pourquoi la catéchèse doit s'appuyer sur
l'expérience de vie des enfants. Il est nécessaire que des adultes, chrétiens
initiés, deviennent les accompagnateurs de ces enfants, les précédant dans une
expérience spirituelle.
L'enfant ayant un handicap est appelé, comme les
autres enfants, à faire une expérience spirituelle par l'initiation, par les
sacrements et à travers un accompagnement, avec des moyens pédagogiques adaptés
à sa progression.
2- La catéchèse suppose un
accompagnement de l'enfant, des parents, des animateurs
Les évêques de France parlent à ce propos du
"lieu catéchétique" :
" C'est un
lieu d'accueil où les réalités vécues par les uns et par les autres sont prises
en compte; il est un lieu où les désirs profonds et les projets des participants
sont considérés pour eux-mêmes ; il est un lieu où la Bonne Nouvelle de
Jésus-Christ est exprimée en fonction de la vie de chacun; il est un lieu où le
témoignage de ceux qu'il regroupe - animateurs, parents et enfants - permet un
réel partage de la foi" (Texte de Référence
§ 311)
a) "Lieu catéchétique" de l'enfant
Sa famille lui a transmis des valeurs, des lois. Il
peut néanmoins y avoir décalage entre celles-ci et les valeurs évangéliques.
Un véritable parcours de découvertes et d'expériences
va donc être entrepris. Parcours pour lequel l'enfant sera accompagné de façons
diversifiées et complémentaires les unes des autres :
b) "Lieu catéchétique" pour les parents
Les parents sont les premiers éducateurs de la foi
de leurs enfantsÉDes réunions, des rencontres personnelles doivent être
proposées afin de les soutenir, les encourager, avec un regard a priori positif.
c) "Lieu catéchétique" pour les animateurs
Puisque la catéchèse est une mission
"reçue", il ne peut être question pour les catéchistes, les
responsables (de niveau, 1- par ses parents 2- par son groupe de
catéchèse 3- par la Paroisse
La communauté paroissiale, elle aussi,
"porte" la catéchèse en accueillant, accompagnant et soutenant les
catéchistes et les enfants catéchisés :
"La
communauté ecclésiale, à tous ses niveaux, est doublement responsable par
rapport à la catéchèse : elle a la responsabilité de pourvoir à la formation de
ses membres (enfants, jeunes et adultes) mais aussi la responsabilité de les
accueillir dans un milieu où ils peuvent vivre le plus pleinement possible ce
qu'ils ont appris" (Catechesi
Tradendæ n° 24)
4- par
des mouvements divers qui s'adressent aux enfants : scoutisme, M.E.J., A.C.E....d'éveil,...)
de travailler seuls. L'Équipe est le premier lieu de soutien, de formation, de
partage, de réflexion, d'enrichissement et d'accompagnement pour chacun de ses
membres.
3- La catéchèse entraîne à vivre au
sein d'une ou de plusieurs communautés pour entrer dans une expérience de vie
ecclésiale.
" Le
baptême est au départ de toute vie sacramentelle. Il délivre du péché,
configure au Christ, incorpore à l'Èglise et régénère en faisant devenir enfant
de Dieu" (Catéchisme
pour adultes § 386)
C'est en participant à l'écoute de la Parole de
Dieu, à la profession de la foi, à la célébration des sacrements et au partage
de la vie fraternelle que l'enfant va être amené à devenir à son tour témoin
(cf Actes 2,42-47) et vivre ainsi une vie de baptisé.
L'entrée dans une expérience de vie d'Église sera
aussi l'occasion de découvrir que d'autres vivent leur foi autrement, ce qui
permet une ouverture à l'oecuménisme et au dialogue inter-religieux.